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Après avoir foulé le tracé n°85 du coffret Recto Verso France sur les Hauts-Plateaux cet été (et avoir adoré !), l’équipe a décidé de repartir à l’aventure dans le Vercors. Pas d’itinérance cette fois mais 3 jours de marche en étoile dans le sud du Parc naturel régional, avec retour au camp de base chaque soir, afin d’explorer le meilleur des alentours de Vassieux-en-Vercors.
Équipés avec le matos technique Quechua, notre partenaire pour ces 3 aventures à la journée, Meg-Anne, Martin et Margot en ont aussi profité pour se challenger un peu… Rando de nuit pour admirer le lever du soleil, à l’assaut d’un col mythique ou sur les traces des nombreux animaux du coin… On vous raconte tout ça, et on vous partage évidemment nos itinéraires en détail.
⏳ Durée : entre 3h et 6h
💪 Difficulté : intermédiaire à intermédiaire+
🥾Type : Boucles
📏 Distance : entre 8,9 et 20 km
⬆️ Dénivelé : entre 320 et 590 m de D+
📍Départ - Arrivée : alentours de Vassieux-en-Vercors
🗓️ Période : Été, mi-saison (selon la météo)
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Option 2 :
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Créé en 1970, le Parc naturel régional du Vercors, c’est plus de 200 000 hectares de nature préservée : 1 800 espèces végétales (dont 85 protégées), 140 oiseaux nicheurs, 72 espèces de mammifères (chamois, bouquetins, marmottes, cerfs, mouflons…). Le paysage calcaire y est façonné par les éléments depuis des siècles, offrant des panoramas spectaculaires de falaises suspendues, plateaux acérés, gorges tortueuses…
Dans la partie sud, celle que nous avons explorée durant ces 3 jours, le But de l’Aiglette, perché à 1 534 m, est l’un de ces promontoirs rocheux en ligne de crête avec vue imprenable sur le Vercors. Le cirque de Quint et le col de Rousset, quant à eux, sont des spots de choix pour observer les rapaces : faucons pèlerins, aigles royaux et même vautours, réintroduits dans le Parc de 1999 à 2007, qui nichent dans les falaises.


L’idée de cette aventure, c’était surtout de s’en mettre plein la vue et sous la chaussure de rando. Du coup, le choix de revenir tous les soirs dormir dans un gîte, notre camp de base, a vite été assez évident : alléger notre sac (moins de 5 kg), explorer “vraiment” et pas seulement “traverser” cet espace naturel, adapter notre programme à la météo…
Cela nous a permis de prendre le temps d’observer les animaux ou de pratiquer la rando de nuit pour voir le lever de soleil sur les falaises – sans avoir à replier notre tente dans le noir (bonjour la galère) ou nous faire surprendre par la brume et ne rien voir là-haut (en décidant de cette rando la veille, au vu du soleil annoncé). Autre avantage notable : l’accès assuré à l’eau, denrée rare dans le Vercors, en particulier en été.




On commence par s’attaquer à un col mythique de la Grande Traversée du Vercors (GR93) : le col de Rousset, à 1 254 m d'altitude. Le temps est (vraiment) peu clément ce matin, alors on décide de glisser un thermos de thé chaud dans le sac de rando. 6 km d’ascension sous la pluie et arrivée au But de Névé : ici, par beau temps, on aperçoit la crête du Grand Veymont, point culminant du Vercors.
On suit les kerns avant une descente de 2 km assez raide dans les pierriers. Arrivés en haut du col de Rousset, le ciel s’ouvre enfin : la vue à 360° sur tout le massif est, comme annoncée, incroyable. On emprunte ensuite une ancienne voie taillée à flanc de falaise par les Romains avant de passer le col de Chironne et de terminer cette rando avec 4 kilomètres en pente douce au cœur de la forêt.




4h30 : le réveil sonne. Aujourd’hui, comme il va faire beau, on s’est motivé à randonner de nuit pour aller voir le lever de soleil sur un promontoir rocheux perché à 1 524 m : le But de l’Aiglette. Le topo est simple : 3 km d’ascension, 300 m de D+ et, surtout, arriver avant 7h pour ne pas rater le spectacle. 5h15 : Martin n’a pas entendu le réveil, ça part mal.
5h30 : allumage des frontales et top départ. On grimpe sous les étoiles pendant une bonne heure, en veillant à faire le moins de bruit possible pour écouter et ne pas perturber la faune nocturne. 6h45 : nous arrivons en haut de la falaise à temps. Le ciel prend petit à petit des teintes orangées flamboyantes. On se sert un thé bouillant et on prend le petit dej avec cette vue de dingue. Après un beau passage en crête, on entame la descente jusqu’au camp de base – avec une petite sieste au programme.




Pour cette dernière rando, on est partis sur un topo de 6h, afin de maximiser nos chances de voir des animaux sauvages… et pas que. Direction le Fond d’Urle, un plateau perché où paissent vaches, moutons et chevaux d’alpage. Le début du parcours, en grande partie sous les arbres, commence à grimper au bout de 3 km, sur 3 km environ, jusqu’au Puy de la Gagère – ou de la galère, selon le ressenti – avec sa vue à 360° sur les reliefs du Vercors et l'impressionnant cirque de Quint.
Meg-Anne sort les jumelles pour tenter d’apercevoir des rapaces et les garde à la main pour les dégainer sur le Fond d’Urle. Si les fleurs et les marmottes émaillent le paysage au printemps, cette période lui donne des allures de steppes mongoles. Après une boucle de 6 km autour du plateau – et un bon pique-nique – la descente se fait sur le même tracé qu’à la montée, dans le sens inverse.


Pour la rando 1 (col de Rousset) :

Pour la rando 2 (But de l’Aiglette) :

Pour la rando 3 (Fond d’Urle) :





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