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Bikepacking : comment choisir ses vêtements et accessoires de vélo ?

Bikepacking : comment choisir ses vêtements et accessoires de vélo ?

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C’est bien connu, pour faire partie du monde des cyclistes, deux choses sont nécessaires : être un être humain et avoir un vélo à portée de main. Pour le reste, on recommande tout de même de bien sélectionner vos équipements ! À commencer par des vêtements adaptés à la pratique du bikepacking, ainsi qu’une gamme d’accessoires indispensables pour votre confort et votre sécurité. Pas de panique, on est là pour vous aider à y voir plus clair !

Table des matières

Quels vêtements pour le bikepacking ?

Reprenons au début : le bikepacking, c’est la version “aventurière” du voyage à vélo, qui se démarque du cyclotourisme. 

Si vous souhaitez en savoir plus et comprendre les différences entre les pratiques, on vous encourage à jeter un œil sur notre guide sur “comment équiper son vélo pour le bikepacking” pour ne rien laisser au hasard sur les indispensables à emmener avec vous (les sacoches, la tente, le duvet, le matelas…). Vous êtes encore à l’étape “quel vélo choisir pour quel type de voyage” ? Pas d’inquiétude, on a un guide pour ça aussi !

De même, partir en voyage bikepacking nécessite souvent l’acquisition de vêtements et d’équipements spécifiques. Mais si vous pratiquez déjà d’autres sports de pleine nature comme la randonnée, vous pourrez recycler une partie de votre garde-robe ! 

Photo © Damien Bettinelli

Maillot moulant-cuissard ou tenue casual : faut-il suivre le "style cycliste" ?

Avant toute chose : il n’y a aucun code à respecter à la lettre - la meilleure tenue cycliste est avant tout celle qui vous donnera envie de la porter.

  • Le combo maillot moulant-cuissard propre au cyclisme traditionnel peut rebuter de prime abord, mais il possède ses avantages : pas de claquements désagréables à grande vitesse, une bonne évacuation de la transpiration et des poches dans le dos. Nous reviendrons sur certains de ces éléments dans les chapitres suivants.
  • Depuis quelques années, on voit beaucoup de bikepackers opter pour un simple look short / t-shirt (ou chemisette) qui fonctionne très bien dans la plupart des situations. Cette approche plus décontractée, poussée par les marques comme un véritable segment entre les vêtements de vélo de route et ceux, plus larges, du VTT, peut être adoptée sans céder aux sirènes du marketing.

Le cuissard, l’essentiel pour (presque) toutes les situations

Qu’on se le dise : faire du vélo longtemps et plusieurs jours d’affilée, ça ne va pas sans une dose d’inconfort. Autrement dit : vous aurez un peu mal aux fesses, et il n’existe pas de solution miracle. C’est aussi ça l’aventure !

Il faut donc qu’on vous parle du cuissard, ce short moulant qui comprend une protection en mousse (la fameuse “peau de chamois”) et qui peut atténuer cette gêne de manière efficace. Oui, ce n’est pas très glamour, mais cela peut véritablement sauver votre voyage, ou, en son absence, le raccourcir drastiquement. Il peut être porté tel quel ou en-dessous d’une couche supplémentaire (short long ou pantalon de rando).

Photo © Damien Bettinelli

Bretelles ou pas bretelles ?

Le saviez-vous ? Un cuissard digne de ce nom possède des bretelles, qui vous font perdre 200 points de style si vous enlevez le haut pour aller vous baigner, mais qui sont idéales pour un maintien parfait. Un cuissard qui reste en place, c’est l’assurance de ne pas créer de frottements à des endroits stratégiques ! Les bretelles ont également un deuxième avantage : pas de ceinture élastique, souvent douloureuse au niveau de la taille sur le long terme.

Le cuissard doit être votre première couche !

Certain·e·s ont sûrement entendu parler de cette règle qui sonne comme une blague : sous son cuissard, il faut être nu·e. Mais est-ce vraiment plus confort ? Dans l'immense majorité des cas, la réponse est oui. Pensez ce vêtement comme un sous-vêtement ! Le chamois du cuissard est conçu pour être porté à même la peau et pour rester parfaitement immobile lors du pédalage.

Si vous souhaitez quand même porter des sous-vêtements en dessous, c’est possible, bien que cela soit plus irritant. Dans ce cas, optez pour des modèles sans couture, qui limiteront les frottements. Pour privilégier une meilleure hygiène du vêtement sur le long terme, on vous conseille plutôt d’opérer régulièrement une “toilette de chat” sur le chamois de votre cuissard ou d’alterner entre deux cuissards sur les longs trajets. 

Photo © Quentin Boëhm

Le cuissard chez les femmes

De nombreuses communautés de cyclistes femmes se sont penchées sur le sujet du cuissard pour femme, avec de nombreux retours d’expériences qui ont permis de développer des solutions liées aux spécificités du corps féminin. Avec certaines limites…

  • Vous trouverez un meilleur choix de cuissards sans bretelles dans les collections femme. La raison ? Une demande accrue par un besoin de pauses pipi simplifiées. Plusieurs marques proposent aussi des modèles à bretelles “déclipsables” pour la même raison.
  • Le bassin étant en moyenne légèrement plus large chez les femmes, la forme du chamois est souvent adaptée, comme pour les selles de vélo.
  • Le sujet des règles n’est pour l’instant que très peu adressé par les marques dans la pratique du vélo... et, comme sur beaucoup d'aspects, est vraiment propre à chacune. Si la technique “tampon/cup + commando” (comprendre sans sous-vêtement) est souvent l’option privilégiée, certaines optent pour un sous-vêtement léger et sans coutures. Dans tous les cas, des pauses techniques plus régulières et une hygiène du cuissard la plus irréprochable possible sont une base pour pouvoir assurer plusieurs journées sur la selle.

    Enfin, des marques comme Reine ou Wilma, dédiées à la pratique du vélo chez les femmes, ont développé un “cuissard menstruel”, optimisé pour ce genre de situation ! Pour les plus petits trajets, des marques de sportswear féminin comme Smoon proposent un cuissard menstruel “tous sports” - comprendre sans chamois - qui peut être utilisé pour vos autres activités.
  • Enfin, il existe un mouvement “no chamois” également suivi par la communauté féminine, qui opte pour un confort plus spartiate pour éviter les potentiels problèmes bactériens liés aux journées à répétition sur la selle. Certaines coureuses d’ultra-distance, comme Lael Wilcox, ont traversé des pays entiers sans chamois, soit en trouvant des modèles de legging de running équivalents, soit en décousant méthodiquement le chamois à l’achat du cuissard !

    Une technique à appréhender avec prudence toutefois : elle n’est réellement efficace qu’avec des selles en cuir (type Brooks), dont la structure s’adapte à votre postérieur avec les kilomètres, et semble avant tout adoptée par des cyclistes aguerries… Bref, si vous débutez, on ne conseille que trop l’étape cuissard pour mieux comprendre ce qu’il faut à votre morphologie !
Photo © J-B Delorme
Photo © Quentin Boëhm

Les points à prendre en compte pour l’achat d’un cuissard

Le prix

Si les grandes enseignes sportives proposent des cuissards à des prix défiant toute concurrence, ils sont souvent de mauvaise facture et fabriqués de manière peu responsable. On encourage à engager un minimum de 80 euros pour un cuissard et ne pas hésiter à viser le milieu de gamme, entre 120 et 160 euros. On trouve également bon nombre de cuissards d’occasion sur des sites dédiés comme Trocvelo.com, parfait pour trouver des modèles haut de gamme à moindre prix - si le fait qu’il ait déjà été porté ne vous rebute pas.

Qualité du chamois

L’entrée de gamme propose souvent une mousse de basse qualité, qui se tassera très rapidement, et un revêtement peu agréable. Un bon chamois, qu’il soit “ferme” ou “moelleux”, doit pouvoir vous suivre longtemps, ne pas vous irriter et ne pas perdre sa qualité d’amorti au cours de la journée.

N’hésitez pas à étudier les caractéristiques du chamois (les marques qui ont travaillé leur sujet en font souvent un véritable argument de vente), la présence d’inserts en gel qui se tiennent mieux dans le temps, les petites innovations : coutures thermocollées, aérations... Et si vous achetez en magasin, manipulez et compressez la mousse : son élasticité et sa capacité à résister à la compression sont de d’excellents signes, peu importe son épaisseur.

Qualité du tissu

Un cuissard doit tenir en place, avec une fibre solide qui vous maintient bien les cuisses, évacue facilement la transpiration et, petit plus pour certains modèles, résiste davantage à l’abrasion extérieure. Vous ne devriez pas avoir peur d’abîmer votre cuissard quand vous vous posez sur un rocher pour votre pause sandwich !

Poches ou pas ?

Depuis quelques années, quelques cuissards offrent des poches plaquées le long des cuisses. Ces cuissards dits “cargo” sont très pratiques pour ranger votre téléphone ou un peu de monnaie, mais sont moins utiles si vous choisissez de le porter sous un short.

Photo © J-B Delorme

Type de cuissard en fonction de la pratique

En parlant de poches, les cuissards qui en proposent sont souvent “adaptés pour l’aventure”, avec un amorti du chamois plus épais, un traitement antibactérien, parfois même déperlant, ou quelques poches dans le dos - contrairement aux cuissards dédiés au cyclisme sur route, très légers et axés performance. Quant au cuissard long, il est préconisé en basse saison (entre octobre et avril) et existe en plusieurs épaisseurs, du “frisquet” au “froid glacial”. La combinaison entre un cuissard court et un legging par dessus est également une très bonne solution pour éviter d’exploser votre budget. Choisissez votre style !

Les marques de cuissard

Des marques historiques comme Castelli, Mavic ou Ekoï s’y connaissent en cuissard, mais des marques plus modernes comme Rapha, Café du Cycliste ou Cascada proposent des modèles de très grande qualité, sans parler d’Assos (si vous voulez vous offrir la Jaguar du cuissard). Si Decathlon s’est amélioré dans sa proposition pour un prix contenu, des alternatives comme Isadore ou Velor tentent de réduire l’empreinte carbone de leur fabrication en utilisant des fibres recyclées

Le cuissard est un quasi-indispensable du voyage à vélo. Il vous sauvera de réels moments d’inconfort, ou pire, de blessures dues à la friction. Si vous n’êtes pas à l’aise avec son esthétique “à même la peau”, n’hésitez pas à mettre un short de rando ou de bikepacking par dessus. Mais on vous conseille avant tout de tester plusieurs options : une petite fraction de cyclistes gère mieux le confort de la selle sans cuissard, notamment en fonction du temps déjà passé en selle.
Photo © J-B Delorme

Les critères essentiels pour bien choisir ses vêtements

Il y a le cuissard… Et il y a tout le reste ! Si de nombreuses combinaisons sont possibles, il existe quelques préceptes indétrônables.

Le système 3 couches et sa “version vélo”

C’est un classique de beaucoup de sports outdoor, il est aussi applicable au voyage à vélo, avec quelques adaptations. 

Pour rappel, il s’agit ici de combiner plusieurs couches vestimentaires pour un rendement optimal :

  • Première couche : respirante, pour évacuer la transpiration et vous tenir au sec
  • Deuxième couche : chaude et isolante, pour vous maintenir au chaud
  • Troisième couche : vous protège contre les éléments extérieurs (vent, pluie)

Cependant, en vélo, de réelles spécificités sont à prendre en compte :

  • Votre transpiration s’évacue mieux grâce à votre vitesse. En bref, votre meilleure climatisation, c’est quand vous pédalez.
  • L’aération, justement, est cruciale : les efforts consentis en vélo peuvent être intenses et le corps doit être “refroidi”, c’est donc difficile de se maintenir au sec avec une doudoune, par exemple.
  • Il est rare de tenter des voyages bikepacking à des températures très froides ou négatives : vos extrémités et votre visage sont davantage exposés avec la vitesse, la route peut être verglacée, etc. Rien n’est impossible, mais en général, vélo et grand froid se marient assez mal.

Une fois descendu·e de la selle, vous pourrez reprendre vos habitudes et adopter un système 3 couches “classique” !

Photo © Margot Canton Lamousse

Les vêtements principaux

Une fois le cuissard choisi, il vous faut composer une panoplie simple, qui permette de couvrir plusieurs situations en fonction de la saison et de la région de votre trip bikepacking.

  • Le maillot

Pratique mais pas indispensable, le maillot cycliste a le mérite de ne pas offrir de prise au vent et d’avoir des poches dans le dos. Vous pouvez le choisir avec un design élégant ou, au contraire, assumer un look “Tour de France 1984”.

  • Le t-shirt

Il remplace très bien le maillot, mais évitez le 100% coton à tout prix. Certains t-shirts avec un fort taux de polyester sont très respirants et on peut aussi en trouver en laine mérinos, qui se porte plus longtemps.

  • La “baselayer”

Une sous-couche respirante proche du corps, en synthétique ou en laine mérinos, à manches courtes ou longues, qui rajoute une dose de chaleur. Idéal pour ne pas se rajouter une véritable seconde couche trop tôt.

  • Le maillot long

L’équivalent à manches longues du maillot cycliste, fait pour couvrir les bras lors de sorties frisquettes. On trouve des modèles thermiques très isolants pour l’hiver.

  • La veste coupe-vent / imperméable

Si les cyclistes choisissent parfois des vestes coupées spécialement pour le vélo, le bikepacking et son côté “explorateur” sont parfaits pour accueillir votre hardshell de rando préférée.

  • Le short

Il peut être issu de votre garde-robe de rando - plein de fans de bikepacking piochent dans les collections rando de Decathlon pour ça - ou de certaines marques orientées bikepacking ou VTT. Il rajoute une couche de protection et comprend souvent plein de poches.

  • Les chaussettes

L’été, elles doivent être fines et respirantes pour aérer vos pieds au maximum et ne pas vous tenir chaud. En mi-saison, elles sont plus hautes et épaisses, et certains modèles en laine mérinos sont parfaits pour ne pas générer trop d’odeurs trop vite.

  • La doudoune / la softshell polaire

Rarement utilisée sur la selle, elle peut toutefois se porter aux premiers kilomètres le matin, le temps de chauffer le corps. Si vous la gardez trop longtemps, vous pouvez “cuire” dedans, mais elle sera utile le soir venu.

Photo © Margot Canton Lamousse

Quels vêtements selon la saison ?

Voici les quatre tenues idéales à adopter pour les principales situations que vous allez retrouver lors d’un voyage à vélo. À vous d’en mixer certaines si vous pensez que votre période de voyage ou la région que vous empruntez le nécessite ! 

  • En été : Un t-shirt ou un maillot, un cuissard (avec short en option), des chaussettes fines et respirantes. Rien de plus.
  • En mi-saison : Un “baselayer” à manches courtes ou longues, un t-shirt ou un maillot par dessus, un cuissard (avec short en option), des chaussettes plus épaisses et une veste coupe-vent ou imperméable à portée.
  • En hiver : Un cuissard long (avec short en option), un “baselayer”, un maillot thermique à manches longues et une veste coupe-vent ou imperméable.
  • Par temps pluvieux : une veste imperméable technique est indispensable, des sur-chaussures - sortes de protections qui recouvrent vos chaussures - imperméables sont un vrai plus.

Les accessoires incontournables en bikepacking

Ils sont tout aussi importants que les vêtements et permettent de rouler en sécurité tout en gagnant en confort.

Les gants : une protection essentielle

Vous pouvez laisser vos mains nues en roulant en plein été, mais attention : ce sont aussi les avant-postes de votre corps en cas de chute, et c’est aussi par là que vous perdrez beaucoup de chaleur corporelle, même par temps doux. Sans parler d’un mal bien connu de certains cyclistes : les fourmis dans les doigts, voire les problèmes au canal carpien dus aux longues heures penchés sur votre guidon, le poids du corps sur vos poignets !

Selon la saison et la météo, privilégiez :

  • Des mitaines par temps doux / chaud
  • Des gants légers et respirants à la mi-saison
  • Des gants vraiment épais et isolants par temps froid

Et en fonction de votre ressenti à mains nues, choisissez des modèles avec des inserts en gel ou en mousse.

Les cyclistes les plus débrouillards connaissent aussi ces astuces de dernière minute :

  • Rajouter des gants en latex à usage unique sous vos gants vous protègera du froid
  • Des gants de vaisselle type “Mapa” peuvent vous sauver d’une grosse pluie
  • Le Baume du Tigre active la circulation sanguine et ajoute un corps gras, isolant, sur vos mains
Photo © Margot Canton Lamousse
Photo © Margot Canton Lamousse

Lunettes de soleil : pourquoi sont-elles indispensables ?

Elles protègent non seulement des UV mais aussi du vent, des projections de la route, des insectes... Pas besoin d’un modèle de cyclisme dernier cri - même s’il vous protège généralement mieux du vent. En bref, les lunettes de soleil sont un “pare-brise” nécessaire.

Les lunettes de vélo sont souvent malmenées par la pratique, entre les manipulations incessantes, les chutes, les éléments extérieurs… Soyez méticuleux avec votre paire, elle n’en durera que plus longtemps. Et la plupart des casques de vélo sont adaptés pour accueillir vos branches de lunettes, comme si vous les portiez sur la tête. Cela reste leur meilleur rangement !

Des marques comme Oakley, Julbo, Izipizi ou Decathlon proposent des modèles variés selon votre budget.

Photo © Margot Canton Lamousse

Chaussures et pédales : quelles options choisir ?

Deux écoles ici : les pédales plates, qui permettent d’utiliser tous types de chaussures, et les pédales “auto”, sur lesquelles on va pouvoir “clipser” des chaussures de vélo adaptées. Si ces dernières peuvent faire peur de prime abord (la crainte de ne pas arriver à déchausser), elles améliorent vraiment le pédalage et vous poussent à avoir une position de pied impeccable. Opter pour des pédales plates, en revanche, signifie moins d’achats et le confort d’une chaussure classique, notamment une fois descendu·e du vélo.

  • Avec pédales automatiques : optez pour des chaussures à cales SPD. Vous aurez parfois à vous balader avec une fois descendu·e du vélo, et les autres types de cales ne sont pas faites pour ça.
  • Avec pédales plates : privilégiez des chaussures de trail, de rando basses ou de VTT plates, avec une semelle rigide pour une meilleure poussée.
Photo © Weronika Szalas
Photo © Margot Canton Lamousse

Casque et sécurité : ne négligez pas votre protection

Un casque aux normes européennes CE, bien ventilé et confortable, est indispensable pour rouler en toute sécurité. Prenez bien soin de choisir un casque léger et à votre goût : plus vous l’aimerez, plus vous le porterez. Si le port du casque n’est pas obligatoire en France, on le considère comme indispensable à tout voyage à vélo !

Giro, POC, Abus ou Kask offrent d’excellents modèles, mais un casque vendu dans des enseignes sérieuses sera aux normes quoi qu’il en soit, c’est le plus important.

Les vêtements pour les moments hors-vélo

Lors d’un voyage à vélo, il existe beaucoup de moments où vous serez ravi·e·s de troquer votre cuissard contre des vêtements plus confortables : le soir, la nuit, pendant les moments de transit (train, bus…) ou les journées de pause.

Le secret ? Trouver des vêtements qui peuvent fonctionner dans un maximum de situations.

  • Pour la nuit : un legging confortable et isolant et un t-shirt en laine mérinos feront l’affaire
  • Pour les transports : le même legging + un short de running (ou le même short utilisé sur le vélo par-dessus le cuissard) pour le bas, un t-shirt + votre doudoune pour le haut
  • Couvrez vos extrémités : si vous avez de la place pour un petit bonnet, n’hésitez pas, et prenez de bonnes chaussettes également
  • Quelques sous-vêtements “classiques” (slips, boxers) permettent de retrouver un confort habituel et ne prennent pas beaucoup de place. 

Le pantalon n’est pas conseillé : il prend trop de place et ne sera pas très utile. Mais vous pouvez trouver certains pantalons de randonnée très légers et compressibles si vous avez besoin d’être présentable à un moment du voyage !

Photo © Damien Bettinelli

Les petits plus qui font la différence

  • Une paire de sandales ou tongs peut être fixée sur l’une de vos sacoches. Très agréable si vous partez uniquement avec vos chaussures de vélo !
  • Un tour de cou multifonction est indispensable pour se protéger du froid et du vent. Autour du cou en journée, sur la tête en guise de bonnet pour le soir ou la nuit, il peut aussi servir de masque de nuit si vous n’en avez pas.
  • Les jambières et les manchettes sont des accessoires qui vous permettent de transformer des vêtements courts en vêtements longs. Pratique et moins cher, même si ces accessoires doivent souvent être réajustés en cours de route.
  • Petit bonus pour éviter les bobos aux fesses : la crème de chamois est un produit généralement non-gras et antibactérien, à apposer directement sur le chamois ou sur votre corps. Cela réduit les frottements, mais à savoir qu’utiliser cette crème au quotidien vous oblige à laver plus régulièrement votre cuissard.
  • Le bon nombre de vêtements : certains préfèrent voyager léger avec deux cuissards, d’autres emportent plus de changes pour plus de confort. Suivez votre instinct, et l’expérience vous fera réduire votre paquetage au fur et à mesure des voyages. En dessous de deux semaines, vous verrez à quel point on peut se contenter de peu !

Checklists pour vos sorties

3 jours

  1. 1 cuissard
  2. 1 short si besoin
  3. 1 maillot / t-shirt / maillot manches longues
  4. 1 baselayer
  5. 2 paires de chaussettes
  6. 1 veste imperméable / coupe-vent
  7. 1 legging en mérinos
  8. 1 t-shirt en mérinos
  9. 1 doudoune / softshell polaire
  10. 1 tour de cou
  11. 1 paire de mitaines / gants
  12. 1 sous-vêtement classique
  13. Lunettes de soleil

5 jours

  1. 1 ou 2 cuissards
  2. 1 short si besoin
  3. 2 maillots / t-shirts / maillots manches longues
  4. 1 baselayer
  5. 3 paires de chaussettes
  6. 1 veste imperméable / coupe-vent
  7. 1 legging en mérinos
  8. 1 t-shirt en mérinos
  9. 1 doudoune / softshell polaire
  10. 1 tour de cou
  11. 1 paire de mitaines / gants
  12. 2 sous-vêtements classiques
  13. Lunettes de soleil

7 jours

  1. 2 cuissards
  2. 1 short si besoin
  3. 3 maillots / t-shirts / maillots manches longues
  4. 1 baselayer
  5. 4 paires de chaussettes
  6. 1 veste imperméable / coupe-vent
  7. 2 leggings en mérinos
  8. 2 t-shirts en mérinos
  9. 1 doudoune / softshell polaire
  10. 1 tour de cou
  11. 1 paire de mitaines / gants
  12. 3 sous-vêtements classiques
  13. Lunettes de soleil
Photos © Margot Canton Lamousse

Derniers conseils avant le départ

  • L'hygiène est la clé. Les vêtements synthétiques d'entrée de gamme vieillissent mal et retiennent les odeurs. Privilégiez de bons vêtements pour réduire la voilure, comme ceux en laine mérinos qui peuvent être gardés très longtemps sans problème.
  • Vous pourrez tenir quelques jours sans douche si le terrain vous y oblige, mais les campings et les piscines municipales sont vos alliés pour vous décrasser. Si vous êtes propre comme un sou neuf, vos vêtements dureront plus longtemps.
  • Ne vous embêtez pas trop à faire des lessives : dans la nature, c’est à proscrire le plus possible, même avec un savon “éco-friendly”, et quoi qu’il en soit, vous ne gênerez pas grand monde. 
  • Seul le cuissard mérite qu’on s’y attarde pour des raisons d’hygiène évidentes. Mais là encore, mieux vaut une toilette rapide du chamois dans un camping ou des sanitaires pour qu’il puisse sécher rapidement, plutôt qu’une “vraie lessive” qui vous laissera avec un vêtement trempé et long à sécher.
  • Préparez un “spray hygiénique” avec un petit contenant rempli de liquide antiseptique de pharmacie mélangé à quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie (antibactérienne et antivirale). Multi-usages, il peut être appliqué sur d’éventuels bobos, sur le chamois du cuissard et comme déodorant éventuel. Pratique - mais n’utilisez que des produits récemment ouverts et un contenant parfaitement propre !
  • Enfin, si l'intérêt du bikepacking est d'apprécier un degré de confort rudimentaire, prenez votre temps avant de vous habituer à tout ça. N’hésitez pas à accorder un peu de place dans vos sacoches pour combler vos inquiétudes de départ - personne ne vous jugera si vous prenez un cuissard de trop ou un vêtement superflu qui vous réconfortera dans le feu de l’action !

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