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Meg-Anne, Sacha et Marius de l’équipe ont embarqué l’influenceur et youtubeur Matéo Bales dans les Bauges, pour lui faire vivre son tout premier bivouac hivernal. Direction les hauteurs de ce massif sous-coté que l’on connaît bien, puisqu’on l’a déjà exploré plus à l’est pour tracer l’itinéraire n°81 du coffret Recto Verso France (dispo ici).
Pour affronter le froid et profiter pleinement, tous les quatre ont misé sur des vêtements en laine mérinos de la marque icebreaker, notre partenaire durant cette aventure entre panoramas alpins à 360°, vues sur le lac d’Annecy, le Mont Blanc, les Aravis, le Beaufortin… et ascencion du Mont Trélod, l’un des plus hauts sommets des Bauges.
De cette première fois pour Matéo est né un film, à regarder d’urgence dès demain à 18h sur notre chaîne Youtube - et cet article, où l’on vous partage les détails plus techniques pour marcher dans leurs pas.
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⏳ Durée : 3 jours
💪 Difficulté : Intermédiaire (intermédiaire + avec de la neige)
🥾Type : Boucle
📏 Distance : 30,9 km
⬆️ Dénivelé : 2 020 m D+
📍Départ - Arrivée : Lathuile (parking de Montgellaz)
🗓️ Période : été, mi-saison, début d’hiver (en vérifiant l’enneigement avant le départ)

Voir le tracé GPX de l’itinéraire
Envie d’une itinérance plus longue dans les Bauges ? Découvrez ici notre topo 4 jours dans le coffret Recto Verso France : 58 km de Doussard à Albertville, avec plongeon compris dans le lac d’Annecy.


Notre parcours traverse les paysages spectaculaires et sauvages des Bauges, parc naturel régional classé Géoparc mondial UNESCO, à la croisée de la Savoie et de la Haute-Savoie. Moins connu que la Chartreuse ou le Vercors voisins, et plus petit aussi (90 000 hectares), ce massif discret cache pourtant des reliefs incroyables, des forteresses de calcaire et 14 sommets à plus de 2 000 m, paradis accidentés d’une flore et une faune très riche (chamois, mouflons, aigles royaux…). C’est le Mont Trélod (2 181 m), 4ème sommet le plus haut des Bauges, que nous avons en ligne de mire pour tutoyer les premières neiges.
Entre forêts épaisses, crêtes panoramiques et alpages ouverts, nous suivrons une portion du Tour du Charbon, un sentier balisé qui explore la montagne du même nom - qui évoquerait soit la maladie du charbon, qui décima autrefois les cheptels du coin, soit le charbon de bois, produit auparavant dans les alentours. Par beau temps, ce tracé offre des vues uniques sur le lac d’Annecy en contrebas, le Mont Blanc, les Aravis, le Beaufortain.


-10°C, voilà ce qu’on a lu sur l’appli météo une semaine avant le départ de l’équipe... Alors, pour habituer Matéo en douceur à dormir dans le froid, on a décidé de lui faire passer sa première nuit dans l'une des cabanes non gardées repérées sur le tracé.
Côté bivouac le lendemain, en sachant que notre itinéraire traverse la réserve nationale de chasse et de faune sauvage des Bauges (un espace préservé où planter la tente est strictement interdit), nous avons aussi déniché LE spot parfait en amont hors de cette zone - avec option coucher de soleil et lumière hivernale sur le lac d’Annecy, afin de rendre cette première fois mémorable pour Matéo.

7,4 km, 1 110 m D+, 0 m D- (environ 3h30 à 4h de marche)
Depuis le parking de Montgellaz, le tracé emprunte directement le GRP du massif des Bauges direction les alpages, en serpentant à travers la forêt d’épicéas. Après 5 km de marche (presque 1000 m de D+ et un passage un peu raide), le lac d’Annecy et la montagne du Charbon se dévoilent à l’horizon. Le parcours rejoint ensuite le sentier balisé du Tour du Charbon et, déjà, les premières neiges, à seulement 1600 m d’altitude. Le vent glacé nous accompagne jusqu’aux Platières où l’on bifurque de l’itinéraire balisé pour rejoindre la cabane spotée pour la nuit. Le ciel est flamboyant, le poêle encore chaud des précédents randonneurs et la fondue préparée par Sacha, un régal.


16 km, 920 m D+, 1 280 m D- (environ 6h de marche)
La journée ne pouvait commencer sans un café face au Mont Blanc. En plus ce matin, le géant des Alpes est coiffé de son bonnet d’âne, un nuage en forme de dôme synonyme de vent fort et d’une météo changeante. Plateaux neigeux et cascade glacée donnent le ton de la redescente dans la vallée, avant l’ascension du mont Trélod. Le sentier est vertigineux et rocailleux, mais le beau temps facilite la montée. Quand la structure métallique perchée en haut du Trélod se dessine, la vue s’ouvre sur un panorama incroyable. Avec 2 tommes de chèvre artisanales glissées en plus dans le sac, achetées plus bas à Éléa dans sa toute petite bergerie, nous passons le Golet du Doucy puis le col de Bornette et visons notre spot de bivouac. À 17h30 pétante, le fromage est englouti, la tente montée et l’émerveillement total, avec le lac d’Annecy et la Tournette en arrière-plan.


7,52 km, 90 m D+, 740 m D- (environ 3h de marche)
S’il fait froid ce matin, et que la fatigue commence à se faire sentir, la nuit a été bonne (vive le bon matos de bivouac et les fringues de nuit en laine). La lumière rosée et une chicorée fumante accompagnent le dernier réveil de l’équipe. Bonne nouvelle : ce premier bivouac hivernal est validé par Matéo ! Il ne reste plus qu’à redescendre vers Montgellaz par le même sentier en sous-bois qu’à l’aller, avec le sentiment d’accomplissement en plus.





Pour cette aventure hivernale à plus de 2 000 m d’altitude, nous étions équipés par icebreaker avec des vêtements en laine mérinos (dont la production est garantie sans mulesing depuis 2008). Cette matière naturelle chaude, respirante et durable est un vrai game changer en aventure en toute saison, et notamment quand les températures chutent…



Et pour plus de conseils, lisez aussi notre article avec 12 conseils pour ne jamais avoir froid en bivouac.

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