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Refuge gardé ou non : le guide complet pour passer une bonne nuit en altitude

Refuge gardé ou non : le guide complet pour passer une bonne nuit en altitude

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Un dortoir à 2 500 mètres, un poêle qui ronronne, un réveil au chant des marmottes… Passer une nuit en refuge, c’est vivre la montagne autrement. Gardé ou non gardé, chacun a son charme et ses particularités. Dans ce guide, on vous aide à choisir l’option qui vous correspond, à préparer votre sac et à profiter pleinement de cette parenthèse perchée.

Table des matières

Dormir en refuge de montagne, c’est une expérience rare, un peu brute, souvent collective. Une façon de s’immerger pleinement dans l’ambiance montagnarde, de rencontrer des randonneurs lancés dans de longues traversées, d’écouter leurs histoires, et celles des gardiens.

C’est aussi une manière de voyager autrement : sans tente, sans trop se charger, avec parfois un lit, un repas chaud, une boisson partagée. On ne vient pas y chercher le luxe — mais une certaine simplicité.

Mais entre refuge gardé et refuge non gardé, les options sont nombreuses, et les usages pas toujours évidents. Faut-il réserver ? Qu’emporter ? Comment se comporter ? Et que signifie, au fond, "bien dormir" là-haut ?

Ce guide répond à toutes ces questions. Il vous aidera à choisir où passer la nuit — et surtout, comment bien la passer. Avec, en filigrane, une conviction : la meilleure nuit en montagne n’est pas toujours la plus douce. C’est celle qui vous transforme un peu.

© Photo : Lucie Bascoul

Les différents types d’hébergements en montagne


Les refuges gardés

C’est l’option la plus confortable — même si tout est relatif, en altitude. Le refuge gardé, c’est une auberge perchée. L’accès se fait à pied ou à ski : l’absence de route les différencie des gîtes classiques. On y trouve des dortoirs, un repas chaud, parfois une douche (souvent froide), une part de gâteau aux myrtilles, une bière fraîche et de vieux livres de montagne…

Les refuges sont gérés par des gardiens et des gardiennes passionnés, qui organisent la vie du refuge et de ses occupants. Accueil, repas, réveil, ménage, conseils, gestion de l’approvisionnement, de l’énergie, de l’environnement… Ils sont vos meilleurs alliés pour choisir un itinéraire ou connaître les conditions météo du moment. Véritables vigies, les gardiens veillent sur les randonneurs comme sur leur bâtiment, parfois dans des conditions extrêmes.

Il y a environ 300 refuges en France ouverts au public, ils appartiennent soit à la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM), soit à des structures publiques (communes, parcs …), soit à des privés. Leur mission première reste la même : offrir un abri en altitude, en toute saison. 

En général, les refuges sont gardés de mi-juin à mi-septembre. Certains rouvrent en hiver pour les skieurs de randonnée. Les sites internet des refuges précisent les périodes d’ouverture, les équipements disponibles et les modalités d’accès. 

© Photos : Cécile Chabert

Refuge non gardé ou refuge d’hiver

Quand la saison se termine, la plupart des refuges ferment… mais pas tout à fait. Une pièce reste généralement accessible au public. À l’intérieur : quelques matelas, une table, parfois un poêle. Le reste du refuge est verrouillé (pas d’accès à la cuisine, aux dortoirs principaux, etc.). Pas de gardien, pas de repas, mais un abri. Un lieu sûr pour passer la nuit. Le confort est sommaire, mais l’essentiel est là.

Le refuge non gardé est destiné à ceux et celles qui savent se débrouiller avec un minimum de confort. Il faut tout prévoir, ne rien attendre, et surtout : laisser le lieu plus propre qu’à l’arrivée.

© Photos : Charlotte Lindet

Et les cabanes, alors ?

Et puis il y a les cabanes, les vraies. Celles qu’on ne trouve pas sur Google, celles qu’on entend citer à voix basse. C’est souvent un abri de berger, de forestier ou de randonneur anonyme. Parfois restaurées par des bénévoles, parfois oubliées, elles sont les cousines sauvages des refuges. On les trouve dans les forêts vosgiennes, sur les plateaux corses ou au détour d’un col pyrénéen. Elles n’ont généralement pas de site internet officiel, parfois pas même de nom… Dormir en cabane est une aventure à part. Mais pour ne pas trop s’éparpiller, nous les laissons de côté pour cette fois. Un article dédié leur sera bientôt consacré.

En attendant, découvrez notre aventure autour du Mont Ventoux et nos nuits dans les « jas », anciennes cabanes de bergers typiques.

© Photo : Charlotte Lindet

Faut-il réserver sa nuit en refuge ?

Refuge gardé : oui, toujours.

En ligne, par téléphone, via le site de la FFCAM ou celui du refuge. C’est primordial : le/la gardien.ne prévoit les repas en conséquence, anticipe les couchages, et garantit ainsi la sécurité de tous. 

En général, vous versez un acompte en ligne et payez le reste directement sur place. Comptez de 20 à 65 € la nuitée. Comme l’explique ce petit article de la FFCAM, le prix varie en fonction de l'éloignement et de l'état du bâtiment.

Les places sont limitées. Certains refuges affichent complet plusieurs semaines à l’avance, surtout en haute saison ou sur les itinéraires les plus fréquentés. Anticipez.

Bon plan : en adhérent à la FFCAM, vous bénéficiez d’une assurance pour toutes vos activités en montagne (randonnée, ski de rando, alpinisme…) mais aussi d’une réduction sur les nuitées en refuges gérés par la fédération.

© Photo : Cécile Chabert

Refuge non gardé : ça dépend.

Dans les refuges FFCAM, vous pouvez payer après coup, via les sites des refuges, ou laisser de l’argent dans une tirelire sur place. Un système de confiance précieux, à préserver absolument. Ne pas payer sa nuit en refuge non gardé, c’est participer à sa dégradation. Chaque euro laissé dans la caisse permet d’entretenir ces lieux magiques.

Dans d’autres cas, notamment pour les refuges privés, il faut réserver à l’avance et récupérer une clé auprès d’un office de tourisme ou d’un particulier. Toujours se renseigner avant — certains refuges non gardés sont fermés, privatisés ou en rénovation.

Bon à savoir : la plupart des refuges gardés autorisent le bivouac à proximité. Selon les refuges, une redevance peut être appliquée, et une formule « dîner + petit déjeuner » permet de profiter du confort du refuge, tout en respectant la réglementation des espaces protégés. Un bon moyen de s’initier au bivouac, le sac et l’esprit légers !

© Photo : Charlotte Lindet

Préparer sa nuit en refuge

Ces listes se concentrent uniquement sur le matériel nécessaire à vos nuits – qui dépend de l’hébergement et du confort choisi.

En refuge gardé

Dormir en refuge gardé permet de se délester du matériel de bivouac. Et si vous optez pour les options demi-pension et pique-niques à emporter, vous pouvez partir les mains dans les poches – ou presque !

  • Un drap de sac, aussi appelé sac à viande (les couvertures sont généralement fournies)
  • Une lampe frontale si vous voulez lire avant de dormir ou avez une envie pressante (extinction des feux = noir complet dès 21h)
  • De la monnaie pour régler votre nuitée et vos extras (boissons, nourriture, douche…)
  • Des bouchons d’oreilles (sauf si vous aimez être bercé par les ronflements du voisin)
  • Une trousse de toilettes légère et une petite serviette en cas de douche
© Photo : Lucie Bascoul
© Photo : Cécile Chabert

En refuge non gardé 

Les sites de chaque refuge, notamment les refuges FFCAM, précisent l’équipement présent : couchage, couverture, gaz, poêle, source d’eau…

  • Un sac de couchage bien chaud
  • Un drap de sac (privilégier les sacs thermiques permettant de gagner quelques degrés de chaleur supplémentaires)
  • Un matelas si le refuge est très sommaire
  • Une lampe frontale
  • Tout le matériel pour cuisiner : réchaud, gaz, briquet, gamelle, couteau-suisse, couverts, tasse…
  • Un sac poubelle pour vos déchets
  • Trois litres d’eau par jour et par personne, qui vous serviront à rester hydratée et à cuisiner (notamment si vous prévoyez de la nourriture à réhydrater, de type semoule, flocons d'avoine, lyophilisé…) ou vous faire un thé (voire une bouillotte). Si des sources d’eau sont accessibles en route ou sur place, les gourdes filtrantes et autres pastilles purificatrices sont vos alliés afin de ne pas tout transporter
  • S’il y a un poêle, prévoyez du bois sec, quelques journaux et des allume-feux écologiques (en laine de bois, par exemple)
  • De la monnaie ou un chèque si le paiement se fait dans un tronc mis à disposition.
  • Mieux vaut prévoir une tente (ou un tarp quand la saison le permet) pour vous abriter si vous ne trouvez pas le refuge ou qu’il est déjà complet.

Note : refuge gardé ou non, les boules quies (voire un masque de sommeil pour les plus sensibles à la lumière) seront vos meilleurs alliés. Rien de pire que de commencer une journée en montagne sans avoir fermé l'œil de la nuit…

© Photos : Charlotte Lindet

Les bonnes pratiques pour dormir en refuge

On sait. Les règles, c’est pas ce qu’il y a de plus sexy. Mais en altitude, la politesse et le respect prennent un peu plus de hauteur eux aussi. Ce petit pense-bête n’entend pas vous faire la leçon, mais vous initier à la culture profonde des refuges de montagne, pour que chacun puisse en profiter.

© Photos : Lucie Bascoul

Les règles de base

  • Avant de partir, renseignez-vous toujours auprès du gardien ou de la gardienne du refuge (en période d’ouverture seulement), les offices de tourisme, les parcs nationaux ou tout autre interlocuteur à même de vous informer sur l’accès au refuge, gardé ou non. De récents éboulements, avalanches ou crues peuvent rendre le passage dangereux, voire impossible.
  • Dès que vous pénétrez à l’intérieur, enlevez vos chaussures (et enfilez une paire de sabots ou de claquettes fournies par les refuges gardés).
  • Respectez le silence, la fatigue des autres, l’espace commun…
  • Économisez l’eau et l’électricité... En altitude, tout est encore plus précieux qu’en bas !
  • Faites vos besoins dans les endroits prévus : les toilettes sont parfois extérieures – oui, même la nuit – et à défaut, faites ça à l’écart, en creusant un trou, loin du cours d’eau.
© Photos : Cécile Chabert

Les 10 commandements du refuge gardé

  1. Réservez votre nuitée et pensez à annuler si vous changez de plan ou à prévenir (si possible) de tout retard : le/la gardien.ne vous attend, et peut déclencher les secours si vous n’arrivez pas (cela fait partie de sa mission de surveillance).
  2. Si vous souhaitez des pique-niques le lendemain, prévenez le/la gardienne le plus tôt possible. Si vous avez des intolérances ou des allergies, mieux vaut venir avec vos repas : certains refuges proposent une option végétarienne pour le dîner et les pique-niques, mais ne peuvent pas en faire davantage.
  3. Appelez le refuge avant votre départ si vous souhaitez monter une attention au/à la gardien.ne pour savoir s'il/elle a besoin de quelque chose (légumes frais, journaux...) 
  4. Arrivez de bonne heure : les repas sont servis à heure fixe, avec souvent un premier service à 18h30.
  5. Respectez aussi l’extinction des feux (souvent 21h) : un refuge est avant tout fait pour dormir, certains se lèvent à 2 heures du matin pour gravir un sommet
  6. Quand vous arrivez, laissez tout votre matériel dans la salle prévue à cet effet. Vous y trouverez souvent de grands bacs en plastique pour les ranger. En refuge de haute-montagne, laissez tout votre matériel technique (alpinisme ou d’escalade), dans la salle prévue à cet effet afin de ne pas surcharger les dortoirs.
  7. Débarrassez votre table, passez un coup d’éponge, videz les restes selon le tri imposé par le refuge (certains ont un compost), et emportez avec vous les déchets autres que ceux issus de vos repas. Les poubelles sont évacuées par hélicoptère, chaque rotation coûte une fortune au refuge.
  8. En refuge de haute altitude, échangez avec le/la gardien.ne au sujet de votre course (d’alpinisme, de ski de rando…) prévue le lendemain, pour déterminer l’heure à laquelle il ou elle vous réveillera et préparera votre petit-déjeuner. Respectez l’horaire, même si vous changez d’itinéraire.
  9. L’heure venue, levez-vous, pliez votre couverture, ramassez vos petites affaires et quittez le dortoir sans allumer la lumière et réveiller les autres occupants. Si vous devez faire ou refaire votre sac, faites-le la veille, dans la salle commune ou dehors.
  10. Les refuges imposent une certaine promiscuité. Vous ne choisissez ni votre chambre (dortoirs et salles de bain sont mixtes), ni avec qui vous dinerez : soyez curieux, polis, courtois, écoutez les histoires… c’est aussi cela qui fait la beauté de l’expérience !
© Photos : Cécile Chabert

Les 10 commandements du refuge non gardé

  1. Éviter les grands groupes et le bruit. Ne vous appropriez pas les lieux, respectez les autres randonneurs qui pourraient être présents ou arriver dans la nuit.
  2. Apportez du bois s’il y a un poêle ou n’abusez pas du stock présent. Remettez-en à l’intérieur pour les suivants (parfois, une hache est à disposition) – la veille, dans l’idéal, pour qu’il soit bien sec.
  3. N’emportez rien avec vous, mais laissez un petit quelque chose aux suivants comme un livre, une conserve ou un mot… mais pas de nourriture périssable qui attire les petites bêtes !
  4. Ne tentez en aucun cas d’ouvrir les portes ou placards verrouillés.
  5. Pour bien dormir, même par temps froid, mangez chaud avant de vous coucher, glissez une gourde (adaptée à cet usage et bien fermée !) remplie d’eau chaude au fond du duvet, portez un bonnet (on perd jusqu’à 30 % de chaleur corporelle par la tête).
  6. Évitez de trop boire avant de dormir — sauf si vous aimez les missions frontale-toilettes glaciales à 3h du matin.
  7. Nettoyez après votre passage : balayer, plier les couvertures, redescendre ses déchets… et ne pas hésiter à redescendre ceux que de précédents visiteurs peu scrupuleux auraient laissés.
  8. Veillez à bien refermer les fenêtres et la porte après vous : des refuges sont saccagés par les intempéries ou les animaux qui s’y installent…
  9. Ne cassez rien, ne taguez pas… Cela semble évident, mais une récente publication de la FFCAM prouve que ça ne l’est pas pour tout le monde.
  10. Lisez quelques pages et écrivez un mot dans le cahier du refuge, pour participer à la mémoire collective du lieu !
© Photo : Cécile Chabert
© Photo : Charlotte Lindet

Dormir en refuge gardé et non-gardé : 3 itinéraires complets

Maintenant que vous savez comment bien dormir en refuge, voici trois itinéraires pour accéder à trois refuges. Retrouvez plus de détails dans les liens des articles !

© Photo : Fabien Voileau

4 jours de randonnée en refuge dans les Pyrénées

Leurs innombrables vallées, sommets sauvages, lacs d’altitude, canyons et autres formations géologiques monumentales font des Pyrénées un territoire exceptionnel pour partir à l’aventure. De Cauteret au Cirque de Gavarnie – et sa cascade plus haute que la Tour Eiffel ! – embarquez pour un itinéraire aérien sur les crêtes pyrénéennes.

Partez légers →

© Photo : Charlotte Lindet

3 jours de randonnée en raquettes dans les Vosges

Envie de partir à l’aventure en hiver ? Cet itinéraire vous emmène au cœur du massif vosgien, marcher dans de l'épaisse poudreuse, à travers les immenses forêts enneigées, et dormir dans des cabanes non gardées gérées et entretenues par les bénévoles du Club Vosgien. Dépaysement, calme et solitude assurés.

Chaussez les raquettes →

© Photo : Lucie Bascoul

5 jours de randonnée autour des Dents Blanches

Nichées entre la Suisse valaisanne et la Haute-Savoie française, les Dents Blanches et leurs neuf sommets défiant le ciel incarnent l'essence même des montagnes sauvages. Pour cette itinérance alpine, on vous propose de sillonner sur cinq jours le magnifique GRP Tour des Dents Blanches et de fouler une partie du mythique GR5, refuge après refuge.

Prenez de la hauteur →

Les ressources utiles

Pour trouver un refuge

Avant de chausser les chaussures, il faut souvent plonger le nez dans la carte. Et la meilleure, c’est encore la bonne vieille IGN, version papier ou numérique, qui recense la plupart des refuges et cabanes sous forme de petits pictogrammes.

Ensuite, les sites de la FFCAM (Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne), des Parcs Nationaux, offices de tourisme ou collectivités locales sont des références fiables pour vérifier les périodes d’ouverture, les modalités de réservation ou les conditions d’accès.

Pour compléter, le site Refuges.info est une mine d’or alimentée par une communauté passionnée. On y trouve des infos précises, des photos, des mises à jour sur l’état d’un refuge, la présence (ou non) de bois, de gaz, de sources… Attention : ce site n’est pas officiel et ne remplace pas un appel au gardien ou une vérification sur le site de la fédération.

Bref, une bonne nuit en altitude, ça se prépare un peu. Mais promis, une fois là-haut, vous n’aurez plus qu’à décrocher les yeux de l’écran… pour les poser sur les étoiles.

Dans notre coffret Recto Verso France, vous trouverez aussi des idées d'itinéraires de rando de refuge en refuge. 

© Photos : Cécile Chabert

Pour conclure

Ce guide concerne les refuges français. Chaque pays a ses propres règles, son vocabulaire et ses traditions : en Suisse, les refuges sont appelés « cabanes », peuvent être bien plus chers (l’eau y est souvent payante), mais aussi plus confortables. En Italie, les repas sont sacrés : on monte en refuge gardé autant pour la polenta et le vin rouge que pour la vue, tandis que les refuges non gardés, "bivacco", sont une vraie religion. En Norvège, les refuges non gardés fonctionnent souvent par un système de clé. En Écosse, les « bothies » sont totalement gratuits et ouverts à tous, mais exigent de respecter un code d’honneur bien précis…

Dans notre coffret Recto Verso Europe, vous trouverez aussi des idées d'itinéraires de rando en refuge hors de France. 

Dormir en montagne, c’est accepter de se confronter à l’essentiel, où que ce soit. Mais c’est aussi profiter de ce qu’il reste de plus beau dans nos sociétés : le partage et la confiance. Ces lieux sont ouverts parce qu’on imagine que vous en prendrez soin. Parce qu’on croit encore à celles et ceux qui ferment doucement la porte, plient les couvertures, respectent le sommeil du voisin et laissent du bois pour les suivants…

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Briançon, France

Rédactrice-en-chef du magazine papier Les Others.

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