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3 jours de rando dans le Ventoux en cabanes non gardées

3 jours de rando dans le Ventoux en cabanes non gardées

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Est-ce que vous savez que faire le Ventoux à pied valait autant le détour qu’à vélo ? Pour vous le prouver, on a sauté dans un train aux aurores avec Martin et Marius direction la Provence et le soleil de la mi-saison. Pour cette nouvelle aventure en itinérance, on a choisi de traverser le Parc naturel régional du Mont-Ventoux d’est en ouest, entre les villages perchés de Sault et de Bédoin. Et le soir, de poser notre sac de rando dans des “jas”, des cabanes non gardées, occupées autrefois par les bergers et leurs troupeaux. 

Avec cette rando de 34 km, on vous emmène dans leurs pas et dans les nôtres, entre massif forestier, sentiers rocailleux, canyon, paysages d’ocre et panoramas sur le Mont-Ventoux, évidemment. Un itinéraire de 3 jours qui sent bon le thym en fleur au bord du chemin, le feu dans le poêle et ce qu’il faut de dénivelé pour s’en mettre sous la chaussure de rando. On remercie d’ailleurs Au Vieux Campeur, LOWA et Osprey qui nous ont soutenus et équipés pour cette aventure à contrepied - et même à contre-patte… Car oui, vous le verrez sur les photos : on a partagé un bout du parcours avec un attachant toutou qui s’était perdu, qui nous a suivis et dont on a essayé de retrouver le maître.

Voir le tracé GPX de notre itinéraire

Table des matières

  • Durée : 3 jours 
  • Difficulté : intermédiaire
  • Type : itinérance en cabanes non gardées
  • Distance : 34 km
  • Dénivelé : 1 230 D+
  • Départ : Sault
  • Arrivée : Bédoin
  • Période : de mi-avril à novembre (l’idéal étant à la mi-saison)
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S’attaquer au Ventoux… à pied

Ce géant de Provence, Martin, Marius et moi, on le connaissait surtout à travers les images d'ascensions dantesques des cyclistes du Tour. Mais en fouillant un peu, à la recherche d’une destination de randonnée printanière sans neige mais avec de beaux reliefs, on a découvert qu’y randonner, c’était une expérience qui valait aussi le dé-tour (vous l’avez ?). “Ventoux” viendrait soit du celtique : “ven top”, “la montagne blanche”, soit du provençal : “ventour”, “exposé au vent”. Deux étymologies qui le définissent en effet plutôt bien. 

Notre itinéraire traverse le Parc naturel régional du Mont-Ventoux par le versant sud. Cet espace protégé entre Alpes et Méditerranée regorge d’une nature incroyablement riche : plus de 1 500 espèces végétales, 150 espèces d’oiseaux nicheurs, 500 espèces de papillons… et même quelques meutes de loups. Plus de 1 000 km de sentiers balisés sillonnent le coin dont le GR4, le GR9 ou le GRP du Massif du Ventoux. C’est un spot idéal pour la rando, mais aussi pour le trail - plusieurs courses assez connues s’y déroulent chaque année, comme le Trail du Ventoux.


Autre avantage de notre tracé : s’il ne grimpe pas jusqu’au sommet du Ventoux, perché à 1 910 m, il le tutoie quasiment (à 6 km) et permet de découvrir un maximum de paysages provençaux en un minimum de jours : champs de lavande, vignes en terrasse, forêt de cèdres (la plus grande d’Europe !), garrigue, sentiers rocailleux ou quelques pépites géologiques accessibles uniquement à pied. La Combe de Curnier, par exemple, est un canyon encaissé spectaculaire, dans lequel l’eau ruisselle à certains endroits, parfois si étroit qu’on ne peut s’y faufiler qu’un randonneur après l’autre. 

Dormir dans des “jas”, d’anciennes cabanes de bergers

Côté itinérance, nous partons en autonomie (presque) totale (hormis un passage par le Chalet Reynard, à 6 km du sommet du Ventoux). Notre objectif ? Dormir en cabanes non gardées, car le versant sud a un autre avantage : être émaillé d’une soixantaine de “jas”, un terme provençal qui signifie “gîte”. Entendez par là d’anciennes bergeries construites souvent en pierres sèches, à l’écart des fermes et des hameaux, autrefois utilisées par les bergers pour s'abriter avec leurs troupeaux (aujourd’hui plus ou moins en ruines). Elles comportent souvent 2 espaces, l’un était à l'époque réservé aux hommes, l’autre aux animaux. Notre tracé croise quatre de ces vestiges de l’histoire pastorale du Ventoux.

Au Jas Forest, c’est une petite cabane entièrement rénovée qui nous attend pour la nuit, puisque l’association Tous à Poêle, qui organise des chantiers participatifs pour redonner vie à des cabanes, l’a retapée il y a peu. Au Jas de la Couanche, ce sera plus sommaire, mais, pour être honnêtes, c’est aussi ça que nous sommes venus chercher.  

Jour 1 : Sault → Jas Forest

6,5 km, 450 m D+, 80 m D- (2h à 3h de marche environ)

Nous débutons cette randonnée perchés au-dessus des champs de lavande, à Sault. La boutique de vélo que nous croisons dans les ruelles désertes du village nous rappelle qu’ici les cyclistes sont légion. Cette première journée de marche est assez tranquille : 6,5 km, bien que les 450 mètres de dénivelé se concentrent sur les 2,5 derniers kilomètres. Dans cette montée abrupte, entourés par les cèdres, on checke le GPX. La pente est affichée à plus de 20 % : l’arrivée au Jas Forest se mérite. Et pour cause, là-haut, c’est grand luxe : couchettes rétractables, poêle, grande table... Dehors, il y a même un puits alimenté par les précipitations et des toilettes sèches. Martin part couper du bois pour les suivants et allume un feu avec celui déjà à l’intérieur. Marius se charge du réchaud. On dîne à la frontale, comme à la maison, entre les bougies, la bonne humeur, les lyophilisés et… un chien - qui est venu pointer le bout de son museau à la cabane, visiblement perdu. L’objectif bonus de demain, ce sera de retrouver son maître. 

Jour 2 : Jas Forest → Jas de la Couanche

15,8 km, 630 D+, 620 D- (entre 5h et 6h de marche environ)


Un petit mot laissé dans le livre d’or du jas et on file saluer le Mont Ventoux. Ce matin, on commence à marcher entre les résineux, avec le soleil et toujours le chien d’hier - qui a décidé de nous suivre et qu’on a rebaptisé au passage “Ventoutou”. Il n’y a plus qu’à croiser les doigts pour retrouver son proprio, maintenant qu’on a appelé les mairies du coin et posté un message sur le site PetAlert. Après environ 2 heures de marche, le sentier plonge sur plusieurs kilomètres vers le Chalet Reynard et nous offre un magnifique panorama sur la Provence. Arrivés en bas, il y a du cuissard au mètre carré ! Ventoutou décide de s’arrêter ici, au Chalet. Alors, on update nos alertes. On reprend la rando dans un paysage de plus en plus désertique, emblématique du sommet du Ventoux, avec de longues pistes et des vues dégagées sur ce géant. Arrivés à la cabane sous la pluie, on sort le réchaud pour une tisane bouillante et on finit l’après-midi à l’abri, dans nos duvets, avec une grille de mots fléchés et une bonne nouvelle sur PetAlert : Ventoutou a retrouvé son maître.

Jour 3 : Jas de la Couanche → Bédoin

11,7 km, 150 D+, 980 D- (environ 4h30 de marche)

Ce matin, le mistral est au rendez-vous. Il fallait bien que le Vent-oux tienne sa réputation. Sur le chemin, nous croisons 2 autres jas, plus en ruines que les précédents où nous avons dormi : celui de Baumasson et des Landerots. On continue notre descente vers Bédoin, sur un sentier désormais accidenté et rocailleux. La Combe de Curnier s’élève très vite devant nous. Nous traversons ce canyon spectaculaire ébahis, les semelles dans le ruisseau qui y serpente par endroit, l’un après l’autre dans les passages les plus étroits. Plus loin, après des paysages plantés de thym en fleur et de vignes, c’est le Colorado, ou presque. Les falaises d’ocre et les demoiselles coiffées, des “cheminées” sculptées naturellement par l’érosion dans la roche rouge, s’ajoutent au spectacle de la journée. À l’arrivée à Bedoin, on ne résiste pas à une gaufre au chocolat sur la place du village, pour fêter la fin de cette aventure. 

Bon à savoir pour randonner dans le Ventoux

Sur la vie en cabane non gardée :

  • Le bivouac est interdit du 15 juin au 15 septembre dans tous les massifs forestiers du Ventoux (et plus largement, de tout le Vaucluse). On vous conseille donc de partir sur cet itinéraire plutôt de mi-avril à mi-juin et de mi-septembre à novembre. Si vous randonnez en période estivale, arrivez tôt et ayez toujours une solution de repli autre que le bivouac, au cas où il n’y ait plus de place dans la cabane. Si vous partez hors de cette période d’interdiction, prenez un tarp ou une tente avec vous au cas où, pour la même raison. Le terrain est assez plat autour des deux jas, donc l’itinéraire se fait aussi très bien en bivouac lorsqu’il est toléré.
  • La cabane du Jas Forest : retapée par l’association Tous à Poêle, qui bichonne les cabanes libres en organisant des chantiers bénévoles, elle peut accueillir jusqu’à 5 personnes (entre les couchettes amovibles - des planches en bois où poser votre matelas - et deux banquettes autour de la table). Sur place, il y a aussi tout le nécessaire : un fil à linge, des ustensiles de cuisine, une carte de la région, des livres, un balai, des éponges, des bougies… Si vous avez une petite place dans le sac, monter une bougie pour remplacer celle que vous utilisez est toujours bienvenu. Idem pour l’éponge.

    Concernant l’accès à l’eau, il y a un puits juste à côté de la cabane. Filtrez l’eau avant de la boire. Le remplissage du puits varie selon les précipitations, alors soyez vigilants et faites des réserves en amont en période estivale, dans l’éventualité où il serait à sec (il y a une fontaine dans le hameau du Verdolier, sur le chemin entre Sault et le Jas Forest). Pour le poêle, il y a aussi une scie sur place et beaucoup d’arbres autour de la cabane.
  • La cabane du Jas de la Couanche : cet abri est beaucoup plus sommaire et rustique. On peut y dormir à 3 ou 4, à même le sol. On vous conseille d’ailleurs de prendre une bâche ou une vieille couverture de survie pour glisser sous votre matelas. La partie “avant” du jas est dotée d’une toute petite table et d’un banc, qui font bien l’affaire pour dîner et petit déjeuner. Il y a aussi un foyer de cheminée, mais comme l’espace est restreint, il est difficile de stocker du bois dans la cabane - bien qu’il soit facile d’en ramasser autour. Par exemple, à notre arrivée, il n’y avait pas de bois à l’intérieur. Et comme tout était mouillé dehors, nous n’avons pas pu faire de feu. Il n’y a pas de point d’eau autour du jas, donc anticipez aussi. Un arrêt au Chalet Reynard pour prendre un verre ou un café, et en profiter pour un remplissage de gourde peut être judicieux.
  • En cabane non gardée, ce sont les randonneurs qui se chargent de garder les lieux, qui sont gratuits et ouverts à tous, les plus accueillants possible. Alors, laissez toujours l’endroit propre derrière vous, redescendez TOUS vos déchets (même organiques) dans votre sac, rentrez du bois pour les suivants, respectez le sommeil des autres… Et pensez à laisser un petit mot dans le livre d’or s’il y en a un, pour la mémoire du lieu.
  • Si vous voulez aller plus loin, l’association Tous à Poêle recrute régulièrement des bénévoles pour ses chantiers de rénovation de cabanes libres, pas seulement dans le Ventoux. Vous pouvez jeter un œil sur leur site ici.
  • L’eau est à bien anticiper sur ce parcours, alors soyez prévoyants. Surtout si vous cuisinez des lyophilisés qui peuvent être gourmands en eau. Ayez au moins 2 à 3 L d’eau/personne. En été, en plein cagnard, les réserves descendent vite. Et prenez une gourde et/ou des pastilles de filtration.
  • Pour manger, nous avons alterné entre lyophilisés le soir et pique-nique le midi. Il y a de quoi faire des provisions pour le pique-nique à Carpentras (si vous avez du temps entre l’arrivée de votre train et le bus qui vous emmène à Sault) ou directement à Sault. 

Sur le parcours :

  • Ce tracé est accessible à un niveau intermédiaire. Si vous êtes un bon marcheur, il peut être envisagé sur 2 jours, comme la première journée ne fait que 6,5 km.
  • Le sentier est parfois très rocailleux, par exemple aux alentours de la Combe de Curnier, alors prenez de bonnes chaussures de rando !
  • La météo du Ventoux peut être capricieuse : neige, vent violent, grosses chaleurs, large amplitude de température à la mi-saison… (Si vous ne le saviez pas, en hiver, le Chalet Reynard est une station… de ski). Bref, regardez toujours les prévisions avant de partir et de préparer votre sac.
  • Si vous voulez spoter d’autres jas, une partie est listée ici sur refuge.info, avec souvent des photos et des détails sur leur état : s’ils sont en ruines ou non, ce qu’il y a sur place, à combien on peut y dormir…
  • Si vous trouvez un animal perdu, voici la marche “normale” à suivre. En randonnée, les conditions sont un peu plus complexes parfois (pas d’internet, de réseaux…). Alors, faites au mieux. Nous, on a interrogé les gens croisés sur le chemin, appelé les mairies de Sault et de Bédoin, et posté un avis sur le site PetAlert - c’est finalement ce qui a le mieux fonctionné.
  • Notez aussi que randonner avec son chien peut être réglementé. Sur la face nord du Mont Ventoux notamment, dans la Réserve de Biosphère, les chiens doivent obligatoirement être tenus en laisse pour ne pas perturber la faune locale. Sur notre tracé, et dans les massifs forestiers du Ventoux, vous avez aussi la possibilité de randonner avec votre chien en liberté (bien que l’office de tourisme recommande de les tenir en laisse). En revanche, restez prudent et attachez-le si vous croisez des troupeaux.

Équipement 

Les indispensables :

  1. Un bon sac à dos : parce que lorsque l’on randonne en cabane non gardée, on est presque aussi chargé qu’en bivouac. Optimiser votre équipement pour être le plus léger possible et avoir un sac de rando au design bien pensé peut faire la diff.

Si Osprey est partenaire de cette aventure, je randonne depuis longtemps avec un sac de la marque, qui est l’une des seules à proposer une ergonomie pensée spécialement pour les femmes : bretelles plus étroites, dos plus courts… Ici, j’avais ce modèle de 44 L, mais la version 36 L peut suffire, si vous dispatchez le matos commun (réchaud, bouteille de gaz, etc.). Marius avait un sac de la marque de 44L et Martin un 36 L, avec le même filet d’aération (bien pratique pour limiter la transpi du dos) et une conception similaire en fibres 100% recyclées. 

  1. Une bonne paire de chaussures : car le parcours traverse des sentiers plus ou moins accidentés. On a tous les trois opté pour une paire à tiges moyennes de la marque LOWA, qui nous a également équipés pour cette aventure. J’avais ce modèle et Martin et Marius, la version homme. Elles sont imperméables et polyvalentes, avec un bon maintien de la cheville tout en restant légères.
  2. De quoi braver les éléments. Un bon cache-cou pour le vent et le froid. Et un couvre-chef respirant, pour se protéger du soleil provençal en restant au sec. J’avais ce chapeau Au Vieux Campeur et Martin cette casquette avec le même motif floral.
  3. Un bon sac de couchage. Le différentiel de température entre le jour et la nuit peut être important quand on prend de l’altitude. Choisissez un sac adapté à la saison de votre rando et à votre frilosité, en prenant comme référence la “température confort”.
  4. Un matelas avec une bonne R-Value (entre 3 et 4,5) : car dans l’une des cabanes, nous avons dormi avec nos matelas à même le sol. Comme évoqué plus haut, la technique de la couverture de survie sous le matelas est bien pratique pour éviter de l'abîmer et gagner quelques degrés d’isolation.

Dans les détails (pour 3 jours) :

  • 2 t-shirts
  • Une micro doudoune
  • Une polaire
  • Une veste imperméable
  • Un cache-cou
  • Des sous-vêtement en mérinos
  • Un pantalon de rando en Softshell
  • Un short
  • Une tenue de nuit + micro-trousse de toilette
  • Un sac de couchage (adapté à la saison)
  • Un matelas (avec une bonne R-Value) + une vieille couverture de survie
  • Une trousse de secours
  • Un couvre-chef
  • Une lampe frontale
  • Des bâtons de marche
  • Un réchaud
  • Des couverts
  • De quoi transporter 2 à 3L d’eau + gourde filtrante/pastilles de purification
  • Un tarp (s’il n’y a plus de place dans les cabanes)
Vous avez du matos troué ou abîmé ? On a un super guide de la réparation ici, réalisé aussi en partenariat avec Au Vieux Campeur.

Comment se rendre dans le Parc naturel régional du Mont-Ventoux ?

  1. Rejoindre d’abord Carpentras en train.

    Depuis Paris, comptez environ 4h de trajet.
    Avec Martin, on est partis de Paris de la Gare de Lyon avec le premier train de 6h03. Après un changement à Avignon, nous sommes arrivés à Carpentras à 9h53.

    Depuis Annecy, comme Marius, comptez environ 5h et 2 changements : à Lyon, puis à Avignon. 
  1. À Carpentras, prendre le bus 912 direction Sault.

    L’arrêt se situe au niveau de la gare routière, juste en face de la sortie de la gare SNCF.
    À Sault, descendez à l'arrêt Place des Aires. Comptez une heure de trajet. Il y a très peu de bus par jour, alors consultez bien la fiche horaire ici en amont. Avec Marius et Martin, on a pris celui de 13h, pour débuter notre rando à 14h. 

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Bivouac spontané
Photos :
Marius Simon
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