20 conseils pour partir à l’aventure pas cher en 2026

À première vue, passer plus de temps dehors semble accessible à tous. Partir marcher ne nécessite pas une condition physique exceptionnelle, de techniques très complexes à maîtriser, de matos ultra poussé... Pourtant, les études le confirment : 50% des pratiquants ont au moins un bac+5 (issus d’une classe aisée donc, plutôt masculine). Et pour cause, une “simple” rando de 3 jours, dans le détail, peut vite coûter très cher : 150€ de billets de train + 300€ pour une bonne doudoune + 150€ pour un sac qui ne vous explose pas le dos + 60€ de bouffe lyophilisée…

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Face à ce constat, on s’est demandé comment vous aider à économiser sur le matériel, le transport, l’hébergement, l'alimentation, le choix d’itinéraires… Alors voici 20 conseils concrets à suivre, testés et approuvés, pour partir à l’aventure en 2026 sans vous ruiner.

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Où partir pour voyager moins cher ?

‍Conseil n°1 : choisissez des destinations sous-côtées

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Y’a pas que les Dolomites et le Mont Blanc dans la vie. Chez Recto Verso, on aime encore plus les reliefs incroyables des Fiz, les villages accrochés aux falaises du Lot, les petites cabanes perdues sous la poudreuse vosgienne… Des destinations magnifiques et sous-côtées, accessibles en train et sans avion (parce que le voyage responsable, c’est au cœur de nos valeurs) et nettement moins coûteuses que les zones très touristiques.

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Pour trouver plein d’autres idées de superbes spots moins prisés, vous pouvez jeter un œil à nos coffrets ici, qui regroupent chacun 100 idées d’aventure à faire à pied ou à vélo, en France ou Europe – détaillées sur une grande carte, des fiches itinéraires détaillées et un livret avec nos meilleurs conseils pratiques. 

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En vous donnant toutes les bonnes infos avant le départ (accès, points d’eau, variantes, niveau réel, matériel strictement nécessaire), ces coffrets vous permettent aussi d’éviter de perdre du temps d’organisation et de l’argent (genre, acheter du matériel que vous n’utiliserez pas, choisir une destination qui double le prix du week-end, réserver une nuit dans un hôtel à 100 balles faute d’avoir identifié un accès à un bon spot de bivouac ou une alternative abordable s’il n’est pas autorisé…). 

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Et pssst, on vous donne un coup de pouce en plus pour Noël : on vous offre les frais de port pour tout achat. Et hop, 6€ en plus économisés ! 

Découvrir les coffrets Recto Verso 🎁

Conseil n°2 : partez à l’aventure plus près de chez vous

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Il y a forcément une forêt, un petit spot de baignade, un GR ou une piste cyclable méconnus accessibles bien plus proche de chez vous que vous ne le pensez ! Donc pas besoin de toujours sauter dans un TGV (et de craquer votre PEL pour le billet) pour partir à l’aventure :

• les transports locaux et ultra-locaux ont un coût très abordable. Un billet de Transilien par exemple, c’est 2,5 € (et c’est même parfois gratuit car vous êtes déjà détentrice ou détenteur d’un abonnement Navigo).
• les prix des trains régionaux (TER) sont les mêmes à l’ouverture des ventes ou à J-1 le départ (leur prix varie souvent de quelques euros uniquement selon l'heure de la journée). Pour partir sur un coup de tête, c’est l’idéal (contrairement au prix d’un TGV acheté la veille d’un départ).
• les prix des trains inter-régionaux (Intercités) varient un peu selon la date d’achat, mais ils restent souvent bien plus abordables qu’un billet TGV. Ça prend plus de temps, mais ça peut valoir le coup. Pour voir les destinations desservies, la carte du réseau est dispo ici.

Pour trouver des idées de tracés près de chez vous, vous pouvez jetez un oeil à notre coffret Recto Verso France (100 itinéraires de rando dans toute la France), Recto Verso Vélo (100 aventures bikepacking dans toute la France) et Recto Verso Île-de-France (100 randonnées accessibles à moins de 2h de Paris). 

Quand partir à petits prix ?

‍Conseil n°3 : économisez en optimisant vos congés

Voici un calendrier 2026 pour vous aider à optimiser vos vacances autour des jours fériés. Parce que d’abord, cela permet d’économiser des jours de congés (donc du temps… pour partir plus à l’aventure). Un vendredi placé juste avant un pont, c’est trois ou quatre jours off en n’utilisant qu’une seule journée de congé.

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Et parce que côté porte-monnaie, le calcul est simple : un billet de train à 120 ou 150 €, ce n’est pas la même chose pour 48h que pour 5 jours d’aventure… Plus on prolonge, plus on rentabilise le “coût fixe” du voyage. Même logique pour le matériel déjà acheté : une doudoune, un sac ou un réchaud reviennent moins cher au final si on les utilise, ré-utilise et ré-ré-utilise. Au contraire, 3 nuits de bivouac de plus vous coûteront… 3 × 0 € = 0 €. Concrètement : c’est plus d’aventure pour le même prix. 

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Conseil n°4 : partez hors période d’affluence (si vous pouvez)

Déjà parce vous le savez sûrement déjà, tout est moins cher. Vraiment : partir hors saison ou en dehors des périodes d’affluence (vendredi soir/dimanche soir) peut diviser votre billet de train par 5, sans compter les économies sur les nuitées hors bivouac, etc.  

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Sans oublier que partir à ces périodes, c’est avoir les plus beaux paysages presque uniquement pour soi, et, qu’aussi, c’est un engagement non négligeable pour réduire la pression sur certains espaces en proie au surtourisme à certaines périodes de l’année. 

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Et vous vous dites encore : “oui, mais, l’aventure, c’est plus sympa en été”… Sachez que certaines destinations valent bien plus le coup au printemps, par exemple pour les températures plus supportables qu’en été, pour la profusion de fleurs qui émaillent le paysage (par exemple les falaises de la pointe de la Hague, dans le Cotentin, à découvrir sur l’itinéraire n°18 du coffret Recto Verso France), ou en automne, pour les incroyables panoramas aux teintes ocre.

Pour vous aider à savoir où partir, on a ici un article avec nos 10 destinations à faire obligatoirement en automne en France et en Europe. 

Et pour le transport : comment économiser sur vos billets ?

Conseil n°5 : guettez les dates d’ouvertures de ventes

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Économiser sur le train, c’est avant-tout une question de timing. Plus vous achetez vos billets tôt, moins ils vous coûtent chers. Pour ne pas rater le coche (et le train), ayez ça en tête :

• Pour les TGV et les Intercités : sachez qu’en temps normal, vous pouvez acheter vos billets dès 4 mois à l’avance, sauf pour les vacances de Noël, d’hiver, de printemps et d’été, où l’ouverture des ventes est à date fixe pour une période donnée. Ces dates sont indiquées sur CETTE PAGE du site SNCF Connect. Par exemple, la vente de tous les billets des trains circulant en France entre le 8 janvier 2026 et le 29 mars 2026 est ouverte depuis le 12 novembre 2025. 
• Pour les OUIGO : c’est l’offre “low cost” de la SNCF, proposée sur certaines destinations (pour les connaître, voici la carte du réseau). S’ils circulent souvent à des horaires plus “creux”, ces trains ont souvent un tarif très avantageux (à partir de 19€), encore plus à la dernière minute. L’ouverture de vente des billets se fait à date fixe ou 45 jours à l’avance. Toutes les infos ici.

Vous l’avez compris : anticipez ! Et mettez un bon vieux rappel dans votre calendrier la veille de l’ouverture des ventes pour ne pas zapper et même un réveil tôt le jour J (car on sait aussi que les billets à prix bas peuvent partir très très vite en période prisée !).

Vous pouvez aussi activer les notifications sur l’application Sncf Connect pour être informé de la mise en vente des billets qui vous intéressent. Ça se passe dans la rubrique Mon compte > Alertes billets disponibles > Alerte réservation > Créer une alerte. 

Conseil n°6 : les options, votre passion

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Sur SNCF Connect, vous avez la possibilité de “poser des options”. C’est simple, il vous suffit de choisir vos billets, de cocher cette option et de la valider. Cela vous permet de bloquer le prix de votre billet, sans paiement, pendant 7 jours. Pratique si vous n’êtes pas encore sûr(e) de vos dates exactes d’aventure le jour de l’ouverture des ventes. Attention cependant à ne pas oublier de la valider dans les 7 jours, sinon ce tarif avantageux sera perdu.‍

Voir en détail comment poser une option

Conseil n°7 : soyez malins avec vos cartes et abonnements

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Ça, vous le savez sûrement : la SNCF propose différentes cartes et abonnements qui peuvent être très vite intéressants. La carte Avantage Adultes, pour les 27-45 ans, peut vous permettre d’économiser jusqu’à -30% sur le prix du billet sur pas mal de trajets. Cette carte coûte 49€, donc est très vite rentabilisée en 2 ou 3 voyages (voire 1 seul si vous vous y prenez tard en période de pointe). Au total, c’est environ 255€/an économisés en moyenne pour un minimum de 3 voyages (chiffres obtenus par la SNCF sur un panel de 2,6 M de détenteurs de la carte en 2023). 

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Mais souvent, on sait peu qu’avec cette même carte :

• vous avez -30% pour un accompagnant et -60% pour 3 enfants de moins de 12 ans 
• l’annulation sans frais de votre billet à J-7 : encore mieux qu’une option pour réserver au meilleur prix dès l’ouverture des ventes, même si vous n’êtes pas encore sûr de vos dates !
• les billets à -30% sont proposés sur les allers simples le samedi ou le dimanche ou pour les allers-retour incluant au moins la nuit du vendredi, samedi ou dimanche. Donc si vous partez en rando le vendredi soir vers une gare d’arrivée et que votre gare de retour est différente le dimanche, vous n’aurez pas cette réduction de -30% le vendredi soir…

Petite astuce sur ce dernier point : regardez s’il y a une gare “commune” sur votre trajet à l’aller et au retour et s’il est possible, depuis cette gare, de rejoindre votre gare d’arrivée et/ou de retour avec un changement en TER par exemple. Souvent, cela vous coûtera moins cher de prendre un billet aller-retour en direction de cette gare “commune” (sur lequel vous aurez les -30%) et de compléter ensuite avec un billet TER. Seul bémol : si votre train est en retard et que vous ratez votre correspondance, comme vos billets ne sont pas liés, la SNCF ne vous remboursera pas le second billet (mais selon les prix et le temps de correspondance, cela peut sincèrement valoir le coup de prendre le risque).

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En résumé : décortiquez les petites lignes, ça paye !  

Bon à savoir : les TER ont des tarifs au kilomètre très variables, en fonction des grilles des pouvoirs publics locaux. Aussi, si vous comptez passer du temps dans une région, l'achat d'une carte de réduction pourra s'avérer rentable même pour des voyageurs de passage. Pour vous aider, on vous a déjà listé plus en détails les régions aux politiques tarifaires les plus intéressantes dans cet article. 

Conseil n°8 : transportez votre vélo pour 0€

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Transporter votre vélo non démonté dans un TGV classique coûte 10€ (sachant que le nombre de places est très limité). Mais, voici 3 techniques pour emmener votre bolide gratuitement :

• Apprenez à le démonter : car un vélo démonté (et glissé dans une housse prévue à cet effet) est considéré comme un bagage “normal”, dans la limite de dimension maximale de 90 x 130 x 50 cm. Son transport est donc… gratuit. Pour apprendre à le faire, on a une super vidéo tuto sur comment démonter votre vélo ici sur notre Youtube. Notez qu’il existe de rares exceptions à cette règle selon le type de train (5€ par vélo démonté en OUIGO, dimensions maximum différentes en Intercités : toutes les infos sont ici).
• Si vous prenez des bus longues distances (type Flixbus, Blablabus), le transport de votre vélo démonté en soute est normalement gratuit.
• Pour les flemmards, sachez que transporter votre vélo non démonté est en principe gratuit dans les TER, mais qu’il existe des exceptions estivales, selon les régions… Vous trouverez le détail sur le site veloabord. Donc, si vous voulez économiser, choisissez bien votre destination.

Et si vous voulez plus de conseils pour voyager en train avec votre vélo, lisez notre guide complet ici. 

Conseil n°9 : apprenez à faire du stop comme un pro

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Le stop, c’est gratuit, pratique, et parfait pour rejoindre une gare ou le départ d’une rando… Mais pas toujours facile… Pour que toutes les portières s’ouvrent à vous, voici 5 conseils :

1. Laissez votre visage découvert. Retirez votre capuche, votre bonnet, votre casquette et vos lunettes de soleil.
2. Mettez-vous à un endroit stratégique où on peut vous voir de loin et où les voitures peuvent s’arrêter facilement. Exemple : un feu rouge ou une sortie de rond-point.
3. Ne rentrez jamais dans une ville si c’est pas votre étape finale, sinon vous allez galérer à en ressortir !
4. Soyez actif et créez du contact avec les conducteurs, restez debout, souriez, dansez, chantez, la totale quoi !
5. La pancarte, ça passe ou ça casse ! Si vous êtes en France, vous n’en avez pas forcément besoin. Pensez surtout à vous mettre sur un axe menant vers 1 seule direction. Par contre, dans d’autres pays où le stop est moins connu comme l’Espagne, elle vous sera très utile.

Pour maximiser vos chances, il existe même un site qui répertorie les meilleurs spots pour être pris. Vous y trouverez plein de retours d’expérience qui vous sauveront quelques heures d’attente au bord d’une route ! Rendez-vous sur hitchwiki.org. 

Nos astuces pour du matos à prix doux

Conseil n°10 : utilisez de la toile de spi pour réparer votre matos technique

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Vous avez fait un accro dans un vêtement en fibre technique ? (Gore-Tex, tente, duvet…). Ne le jetez surtout pas, car on a LA solution à vos problèmes : la toile de spi adhésive. Le spi, c’est cette matière archi-légère et solide utilisée aussi bien pour créer des voiles de bateaux que des cerfs-volants. Cette matière constitue la solution idéale pour patcher tous les tissus synthétiques qui présentent un petit accroc qui menace de s’agrandir. Très efficace dans les situations où un fil et une aiguille ne feraient qu’abîmer la matière ! Et voici pas à pas comment l’utiliser.

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Durée de la réparation : 10 minutes

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Matériel :

• Rouleau de toile de spi
• Ciseaux ou outil multi-fonctions type couteau suisse

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Étapes :

1. Nettoyez et séchez la surface à réparer.
2. Coupez les fils qui dépassent s’il y en a.
3. Coupez un morceau de toile de spi avec un débord d'environ 2 cm autour de la zone déchirée.
4. Arrondissez les bords pour éviter que les coins se décollent facilement avec les frottements.
5. Collez votre morceau de spi et évacuez les bulles d’air en appuyant du centre vers le bord.

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Et pour encore plus de solidité, reproduisez la même opération de l’autre côté.

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Vous voulez apprendre d’autres manières d'entretenir et réparer votre matériel pour pas cher, rapidement et facilement, lisez notre article avec 5 réparations faciles à faire vous-même.

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Conseil n°11 : finissez (enfin) vos bonbonnes de gaz

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À chaque départ, c’est la même histoire, partir avec cette cartouche de gaz déjà entamée pour votre réchaud ou en racheter une ? Et chaque fois : en racheter une, dans le doute... Alors que vous pouvez économiser du gaz et de l’argent en sachant :

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• De combien de gaz vous avez besoin pour votre aventure ? Déjà, il est bon de savoir que le froid, le vent et l’altitude augmentent ta consommation de gaz. Mais en règle générale, on compte 100 grammes de gaz par personne pour une rando de 3 jours. Retenez ça, sauf si vous préparez une épreuve de Top Chef au sommet de l’Aiguille Verte…
  
  
• Combien reste-t-il dans votre bonbonne entamée ? Pour cela, c’est simple, plongez-la dans de l’eau. Le niveau de flottaison indiquera le niveau de gaz restant. Si la bonbonne flotte à la moitié, elle est à moitié pleine. Si elle flotte en étant ¾ immergée, elle est ¾ pleine. (La plupart des bonbonnes de gaz ont d’ailleurs des graduations pour vous aider à vous repérer). Il vous reste juste à calculer ce qu’il reste dans en fonction de sa capacité. Exemple : une cartouche de 400 g flotte à la moitié, il reste donc 200 g dedans. Donc, si vous avez suivi, elle contient assez de gaz pour 2 personnes sur une rando de 3 jours.

Pour voir ce tutoriel en vidéo, rendez-vous très prochainement sur notre Instagram 😏

Conseil n°12 : la seconde main, c’est la vie (quand on sait chiner)

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Vous le savez peut-être : acheter du quasi neuf au lieu du neuf peut vous coûter 2 fois moins cher. D’accord. Mais comment ne pas passer des heures à chercher LA bonne affaire ? Du genre, un duvet à 0 degré confort pour seulement 75€ au lieu de 200€ ?

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Depuis 2 mois, Vinted a lancé la catégorie “sport” et surtout la catégorie “Sport plein air” avec plein de sous-catégories précises : “matériel de couchage” “bâtons de randonnée”, “tentes”... Ce qui facilite énormément vos recherches. On vous conseille d’utiliser en plus les filtres comme ceci pour trouver les meilleurs bons plans :

• état “neuf” ou “quasi neuf”
• votre budget max (parfois ne pas hésiter à mettre des prix assez bas pour faire ressortir très rapidement les bonnes affaires)
• enregistrer une alerte

Il existe également des plateformes de seconde main spécialisées outdoor comme Campsider ou Sporteed (qui bradent en ce moment donc intéressant d’y faire un tour !). Si vous cherchez du matos vélo, jetez un œil sur Trocvélo.

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Sinon, pour faire de bonnes affaires, misez sur les classiques comme Le Bon Coin, les Recycleries sportives de votre région, ou encore les services de seconde main Au Vieux Campeur, Hardloop ou Trocathlon.

Et après avoir (r)acheté du matos, pensez à l’entretenir comme il faut pour qu’il dure le plus longtemps possible. Pour ça, on a un article ici avec nos meilleurs conseils pour chouchouter votre matériel et allonger sa durée de vie. 

Conseil n°13 : un vêtement technique = plusieurs usages

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Tout d’abord, si vous êtes un adepte de la rando et que vous voulez vous lancer dans le bikepacking, sachez que vous n’avez pas du tout besoin de réinvestir dans toute la panoplie du cycliste. Votre super-pantalon imperméable de rando à 120€ sera aussi votre meilleur allié à vélo. Tout comme vos t-shirts techniques, votre polaire, votre cache-cou…

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Et parlons-en du cache-cou… Quand on pense multi-usage, c’est vraiment notre chouchou. Aussi appelé buff (du nom de la marque qui l’a démocratisé), c’est pour nous un 9 en 1. En gros, en plus de faire cache-cou, il va pouvoir remplacer 8 autres objets (que vous n’aurez pas besoin d’acheter, ni de porter dans votre sac de rando ou vos sacoches de vélo). Tout ça pour seulement 20€ neuf et 5€ en seconde main. Vous pouvez le transformer en :

• une cagoule
• un bandeau pour les cheveux
• un couvre-chef pour vous protéger du soleil
• un bonnet
• un chouchou
• un masque de nuit
• une taie d’oreiller (oui, oui, en mettant votre doudoune dedans !)
• un filtre pour enlever les grosses impuretés de l’eau que vous récoltez, genre des feuilles, de la terre, du bois (la purifier reste nécessaire, avec des pastilles par exemple)

Pour voir toutes les manières d'utiliser un buff en vidéo, c’est par là !

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Conseil n°14 : les premiers prix, (parfois) c’est un grand oui !

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Pour bien dormir dans la nature, il faut un bon duvet, mais surtout un bon matelas, car c’est lui qui va vous protéger et vous isoler du sol. Mais un bon matelas gonflable super isolant, ça coûte… entre 150 et 300 €. Mais est-ce que vous saviez qu’il existe un matelas de bivouac increvable pour 17,99€ ? 

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En attendant d’en avoir vraiment besoin et d’investir sérieusement, dans l’équipe, notre alternative, c’est le matelas en mousse (oui, celui en accordéon), increvable (car pas besoin de le gonfler) tout en restant léger. Notre référence, c’est le basique de chez Décathlon : le MT 500 de Forclaz. Certes, il sera moins isolant qu’un matelas gonflable, mais parfait pour l’été avec sa R-value de 2,1. Et un peu plus encombrant… mais il se glissera très facilement en dessous de votre sac. Il existe aussi en version un peu plus large avec une R-value de 2,2 pour 21,99 €. 

Si vous voulez plus de conseils pour bien choisir votre matelas de bivouac, lisez notre guide complet ici.

Et sinon, dans le même style côté fringue : pensez au poncho ! Compact et léger, il n’est certes pas hyper sexy, mais il protège de la pluie à hauteur de jambe, est respirant grâce à sa coupe ouverte, peut servir de couverture imperméable sur un sac de rando (et hop, pas besoin d’en acheter une)... ou même de bâche pour le sol ou de tarp pour les as du système D. Et tout ça pour seulement… 20€. Alors oui, il ne sera pas aussi efficace qu’une super veste technique à 300€ (oubliez-le sous des trombes d’eau ou de la neige), mais il reste le meilleur rapport qualité-prix en été. 

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‍Conseil n°15 : osez l’upcycling

Vous avez des notions de bricolage ou de couture ? Vous aimez la débrouillardise ? Vous avez juste envie d’apprendre de nouvelles choses ? Tentez de fabriquer certains de vos équipements en mode upcycling !

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On vous a fait une petite liste d’idées pour les cyclistes, mais n’hésitez pas à faire jouer votre imagination !

• Chambre à air irréparable = sangle de fixation, patch pour réparer une sacoche
• Bidon impropre à la conso = petite caisse à outils à fixer sur un 3ème porte-bidon
• Rayon de roue cassé = crochet pour nettoyer votre cassette ou votre dérailleur
• Veste imperméable en fin de vie = drybag, trousse de toilette
• Emballage zip de nourriture lavé = drybag, trousse de toilette, pochette de câbles…

Et si vous voulez d’autres astuces pour économiser en bikepacking, lisez ici notre article avec 11 astuces pour voyager pas cher à vélo. 

‍Conseil n°16 : pas besoin de tout (r)acheter !

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Avant d’aller dévaliser le magasin de sport le plus proche pour vous équiper pour votre prochaine aventure, vous êtes vous posé(e) ces 3 questions ? 

• En ai-je vraiment besoin ? Vous savez bien de quoi je parle : de cette tente ultra light 4 saisons qui vous fait de l’œil et qui coûte un bras que vous n’allez finalement utiliser qu’une fois par an… La réponse est : non. Et le gain : 300 € économisés.
• Puis-je louer cet item ? Faites un tour sur des loueurs en ligne comme Lokki Rent, Loomi, Décathlon, O’rentees… 
• Qui pourrait me prêter ça ? Sur le site “Agir pour la transition écologique” de l’Ademe, vous trouverez notamment une carte des bonnes adresses pour le prêt, l’échange, la location…  

Et si vous ne trouvez pas chez vous vos proches, avez-vous tenté votre chance auprès de la communauté Recto Verso ? Rendez-vous ici si vous êtes détentrice ou détenteur d’un coffret, vous avez d’office 2 accès gratuits. Sur cette plateforme, vous pouvez échanger avec plein d’aventuriers des retours d’expérience, des bons conseils, du matériel… Pour trouver la tente 3 places que vous cherchez, ça se passe dans la rubrique “Les petites annonces”.

Nos derniers conseils de rats de l’aventure 🐀

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Conseil n°17 : oubliez les plats lyophilisés

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Les lyophilisés classiques de rando coûtent en moyenne entre 50 et 100 euros le kilo, soit un repas entre 5 et 10 euros… et souvent, ne sont pas incroyables en termes de goût. Notre solution : misez sur la nourriture déshydratée “de grande consommation”, qui traine naturellement dans vos placards…

• Les nouilles chinoises, clairement le lyoph le moins cher du marché !
• Les soupes type Royco Minute sont aussi un bon moyen de se réchauffer
• Des graines de couscous agrémentées de quelques fruits secs et graines. Ultra réconfortant !
• Les purées en sachet comme celle de Mousline… Bon, sans lait ça sera un peu moins onctueux mais ça fait le taf.
• Plus élaborés : les plats cuisinés à base de riz ou de quinoa, type chili con carne...

Et pour la recette de dahl parfaite en bivouac qui va avec ces conseils, ça se passe en vidéo juste ici avec Sacha, notre cuistot-aventurier de l’équipe. 

‍Conseil n°18 : dormez pour pas cher, pas qu’en bivouac !

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Pour allier pleine nature, vue de dingue et budget moindre, le bivouac est incontestablement LE bon plan. Parce qu’il est gratuit (hors exception, par exemple proche de certains refuges moyennant un ou quelques euros symboliques). Mais attention, celui-ci est réglementé (vous ne pouvez pas planter la tente partout et n’importe quand : on a listé toutes les règles en vigueur ici dans un guide complet). Si le bivouac est interdit dans le coin où vous voyagez ou que vous cherchez une option un poil plus confort (genre, une douche) :

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• Pensez aux applications participatives, comme Welcome to my Garden ou Warmshower, un système d’échange d’hébergements entre aventuriers du monde entier. Vous pouvez vous y inscrire pour accueillir ou aller dormir chez les gens (sur un petit bout de jardin, et parfois, grand luxe, dans un vrai lit). Alors oui, ça coûte 30€ par an pour créer un compte sur Warmshower, mais c’est très vite rentabilisé ! Et vous ferez sûrement de super rencontres en bonus. 
• Repérez les campings municipaux : qui restent souvent des options très abordables pour une nuit (avec douche comprise), encore plus hors saison (plutôt à l’automne et au printemps, car ils sont souvent fermés l’hiver). D’autant plus si vous voyagez en groupe, car le prix de l’emplacement comprend 2, voire souvent jusqu’à 6 personnes. Et 15€/nuit divisés par 6 = 2,5€/nuit chacun. Pour repérer ces campings facilement, misez sur la bonne vieille recherche “camping municipal” sur Google Maps ou faites un tour sur le site web de l’office de tourisme du coin avant le départ où ils seront très certainement listés. 
• Voyagez en train de nuit : les tarifs débutent à 19€ en place assise et 29 € en couchette seconde classe sur les Intercités, parfait pour mutualiser le prix du train ET de la nuit. L’aventure vous tente ? 

Pour plus d’astuces et idées d’aventures accessibles après une nuit sur les rails, on a un guide complet de 56 pages ici pour partir à l’aventure en train de nuit. 

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Conseil n°19 : oubliez les formats voyage

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N’achetez jamais de produits au format voyage ! Ce sont de vraies arnaques… Crème solaire, dentifrice mais aussi huile d’olive, sel, poivre… plus les produits sont conditionnés dans des petites bouteilles ou des petits contenants, plus c’est cher, et moins c’est écolo.

Notre conseil est simple : achetez des produits en grand format type familial, et reconditionnez-les comme ceci. Dans :

1. La boîte de lentilles de contact, crème solaire d’un côté, dentifrice de l’autre
2. Une boîte de pellicule photo, hyper pratique
3. Sinon, vous avez aussi les vieilles boîtes de médicament type Efferalgan
4. Ou le zip-lock, qui existe en plein de tailles différentes (déclinable pour stocker de la nourriture)

Et cela ne fonctionne pas que pour les “cosmétiques” liquides. À l’aide d’un couteau, vous pouvez très simplement découper un morceau de votre pain de savon. À moins de 5€ les 150 g, le savon d’Alep, 100% naturel et biodégradable (dans la terre), est une très bonne alternative pour les petits budgets sur une aventure de quelques jours car il est multifonction (utilisable comme savon, dentifrice, liquide vaisselle pour votre popote…) et moins cher qu’un savon multi-usage vendu en magasin de sport, qui peut coûter 4 à 5 fois plus cher au kilo. 

Pour plus d’astuces sur l’hygiène en rando, on a une vidéo pour vous ici. Avec le hack économique ultime de Sacha : ne pas vous laver, tout simplement... 

Conseil n°20 : partagez vos aventures

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D’abord, parce que raconter vos sorties autour de vous (à vos proches ou sur la plateforme Recto Verso) peut vraiment aider les autres à éviter des dépenses inutiles : un point d’eau confirmé (et exit l'achat d'une poche d'eau de 5 litres), un camping municipal pas cher testé et approuvé, un bon plan train à connaître…

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Partager vos aventures peut aussi faire émerger de petites équipes spontanées. Et quand on part à deux ou trois, donc que l’on partage une aventure au sens propre, on peut facilement mutualiser une tente, un réchaud, une carte IGN… Ce sont des micro-économies qui, mises bout à bout, allègent le budget.

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Et puis, en prime, vous vous ferez sûrement de super potes de rando ou de bikepacking, avec qui repartir encore et encore. Et ça, franchement, ça n’a pas de prix…